Le président turc Recep Tayyip Erdoğan lors de son allocution télévisée, le 12 septembre 2024.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a appelé ce jeudi à une réponse plus ferme de la communauté internationale, notamment de l'ONU, face aux politiques d'occupation d'Israël.
Dans un message vidéo adressé à l'événement Global Call on the Summit of the Future, Erdoğan a salué les dirigeants des États et des gouvernements ainsi que le secrétaire général de l'ONU, António Guterres.
Il a souligné que le prochain Summit of the Future représente une opportunité cruciale pour renforcer la solidarité internationale et œuvrer à un système mondial pacifique, sûr et juste.
Il a qualifié ce sommet de
pour aborder les conflits mondiaux, l'oppression, la faim et la pauvreté.
Le président turc a exhorté les participants à tirer pleinement parti de l'initiative de Guterres, insistant sur la nécessité d'établir la paix pour construire un avenir sûr et prospère.
Évoquant les graves conséquences géopolitiques de défis comme le terrorisme, la xénophobie et le changement climatique, Erdoğan a cité la situation à Gaza comme exemple marquant.
"Nous sommes confrontés à une situation où plus de 41 000 personnes ont perdu la vie, dont 17 000 enfants, plus de 100 000 personnes ont été blessées et presque toute la ville de Gaza a été détruite"
, a-t-il rappelé.
"Face aux politiques d'occupation d'Israël, il est impératif que la communauté internationale, en particulier l'ONU, fasse entendre sa voix plus fermement. Dans un monde où des enfants meurent sous les bombes, je dis clairement qu'aucun d'entre nous ne peut se sentir en sécurité. La Türkiye continuera de s'opposer à l'oppression aux côtés des opprimés, et nous ne renoncerons pas à cette position humanitaire."
Erdoğan a également mis en avant la nécessité d'un système de gouvernance mondiale qui représente équitablement les pays développés et en développement.
Il a plaidé pour une transition vers un système axé sur la transformation verte, la résilience climatique et le développement durable, veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.
"Nous devons protéger nos démocraties contre toutes les formes de discours de haine, de racisme et de mouvements d'extrême droite qui empoisonnent nos sociétés"
, a déclaré Erdoğan, ajoutant que pour atteindre ces objectifs, un système multilatéral axé sur la justice doit être repensé.
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