Les utilisateurs ont la possibilité de s'abonner à Blue en déboursant entre 8 et 11 dollars par mois pour jouir de certains privilèges, comme voir moins de publicités, publier des tweets et vidéos plus longs, annuler ou modifier un tweet, tester en avant-première de nouveaux outils, envoyer des messages privés, etc.
Surtout, leurs tweets apparaissent en priorité et ils se voient décerner une coche bleue, signe que leur compte a été vérifié par la plateforme.
L'ironie de cette mesure n'a pas échappé à de nombreux commentateurs.
Le lancement chaotique cet hiver de l'abonnement Twitter Blue, devenu X Blue, a rendu le réseau social plus confus, avec des comptes payants promus par l'algorithme qui sont détenus par des anonymes, et/ou créés pour répandre de fausses informations.
Elon Musk cherchait entre autres à diversifier les sources de revenus de l'entreprise, mais en avril, d'après les données de Travis Brown, un développeur informatique spécialisé dans les réseaux sociaux, moins de 5% des 407.000 comptes qui avaient l'ancien badge bleu gratuit s'étaient abonnés.
Depuis, le président du réseau multiplie les mesures pour inciter les utilisateurs à s'abonner.
Sans Blue, ils ne peuvent plus envoyer de messages privés et ne peuvent plus lire autant de messages qu'avant. Et ils n'auront bientôt plus accès à TweetDeck, une application très prisée des journalistes et chercheurs pour consulter plusieurs comptes et listes sur le même écran.