Le Ballon d'Or 2018 a délivré le Santiago Bernabéu d'une frappe parfaitement enroulée à l'entrée de la surface digne de ses meilleures années sous le maillot merengue (81e, 1-0), alors que les hommes de Carlo Ancelotti peinaient à faire la différence malgré plusieurs occasions franches.
Le club madrilène (1er, 65 points) compte huit longueurs d'avance sur le FC Barcelone (2e, 57 points) et neuf sur Gérone (3e, 56 points), qui peut néanmoins refaire une partie de son retard en s'imposant à domicile contre le Rayo Vallecano lundi (21H00) en clôture de cette 26e journée.
Privé de ses deux meilleurs buteurs Jude Bellingham et Joselu, tous les deux blessés, et d'Eduardo Camavinga et Dani Carvajal, suspendus, le Real a longtemps buté sur une défense sévillane compacte emmenée par son ex-capitaine Sergio Ramos, qui faisait son retour au Bernabéu où il a tout gagné entre 2005 et 2021.
Le défenseur espagnol de 37 ans, ovationné par ses anciens supporters qui n'ont pas oublié ses exploits sous le maillot blanc, est parfaitement intervenu dans les pieds de Vinicius (6e) pour priver l'attaquant brésilien d'une première opportunité.
Mais il n'a ensuite pu qu'admirer son ancien coéquipier Lucas Vasquez ouvrir le score d'un joli enchaînement du droit (10e). Un but finalement annulé après visionnage de la vidéo pour une faute de Nacho sur En-Nesyri au départ de l'action.
Dans un début de match accroché, Séville a fait jeu égal avec son rival madrilène à l'instar du match aller (1-1) au Sanchez Pizjuan et est resté vigilant en défense grâce notamment à plusieurs interventions du Français Loïc Badé.
Les Merengues ont acceléré en fin de première période sous l'impulsion de Tchouaméni et Valverde, dont la frappe lointaine a été sauvée par Nyland (45e+2).
L'inépuisable milieu uruguayen a trouvé le poteau gauche du gardien norvégien dès le retour des vestiaires (49e), avant que son homologue Andriy Lunin ne sorte une énorme parade devant Isaac Romero (53e) pour empêcher les Andalous de prendre l'avantage.
Et les Sévillans, qui ont passé toute la seconde période recroquevillés dans leur surface, ont fini par craquer sur la frappe imparable de Luka Modric, venu rappeler qu'il avait encore du génie dans les pieds à quelques mois de la fin de son contrat.
Dans le premier choc de la journée, le Betis Séville avait largement dominé l’Athletic Bilbao (3-1) à domicile grâce à des buts de deux de ses recrues du mercato hivernal, l'Argentin Chimy Avila (13e) et l'Américain Johnny (67e), sur une passe décisive de Nabil Fekir.
Réduits à dix dès la 40e minute après l'exclusion de Nico Williams, les Basques (5e, 49 points) laissent filer l’occasion de revenir à hauteur de l’Atlético Madrid (4e, 52 points), tenu en échec sur la pelouse de la lanterne rouge Almeria samedi (2-2).
Le Betis, toujours sixième, revient lui à sept longueurs de son adversaire du jour.