Ce document, est une base de travail des négociations qui doivent aboutir à la COP29, sous présidence de l'Azerbaïdjan.
L'objectif en discussions (le "New collective quantified goal", NCQG, dans le jargon onusien) doit remplacer l'engagement actuel d'aide climatique des pays développés, tenus de fournir 100 milliards de dollars par an jusqu'en 2025 aux pays en développement.
Pour le groupe arabe, les pays développés doivent s'engager, pour la période 2025-2029, à fournir au minimum 441 milliards de dollars par an de subventions, afin de mobiliser, en ajoutant les prêts et financement privés, un total de 1.100 milliards.
Le groupe africain met lui sur la table un objectif annuel de 1.300 milliards de dollars annuel.
Depuis plusieurs mois, les pays donateurs (établis en 1992 à Rio: Etats-Unis, Union européenne, Japon, Grande-Bretagne, Canada, Suisse, Türkiye, Norvège, Islande, Nouvelle-Zélande et Australie) font savoir que ces montants sont irréalistes pour leur finances publiques.