La session extraordinaire doit se tenir du 26 décembre au 31 janvier, au sein du Parlement où le parti d'extrême droite de M. Milei est largement minoritaire.
Elle interviendra après de premières manifestations qui se sont déroulées à l'appel de syndicats et d'organisations de gauche pour dénoncer le programme d'austérité du gouvernement et les mesures visées par le décret.
Les confédérations syndicales ont en outre appelé à manifester mercredi prochain devant les tribunaux pour soumettre à la justice une demande de contestation du décret au motif qu'il est inconstitutionnel.
Il prévoit notamment l'abrogation de la loi encadrant les loyers ou celle qui tentait de freiner la spéculation de la grande distribution, alors que les prix des articles de première nécessité ne cessent d'augmenter.
Il abroge aussi la réglementation protégeant les travailleurs avec une période d'essai passant de trois à huit mois, la modification en faveur des entreprises des régimes d'indemnisation pour licenciement sans cause ou la renégociation des accords collectifs en vigueur depuis 1975.
Le décret est approuvé à la majorité simple et entrera en vigueur le 29 décembre s'il n'est pas examiné dans le délai imparti. En revanche, pour l'invalider, les deux chambres doivent le rejeter.