Lors d'une conférence de l'ONG COJEP en marge du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, plusieurs personnalités, dont Iyad Youghar, président du Comité des Nations du Caucase du Nord et du Conseil International Circassien (USA), Akhmed Zakaïev, Premier ministre de la République tchétchène d'Itchkérie et des députés ukrainiens, ont appelé à une action internationale immédiate contre les violations des droits humains par la Russie.
Dans le cadre d'une conférence organisée par l'ONG COJEP (Conseil pour la Justice, l'Égalité et la Paix), en marge du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, Iyad Youghar, président du Comité des Nations du Caucase du Nord et du Conseil International Circassien (USA), Akhmed Zakaïev, Premier ministre de la République tchétchène d'Itchkérie, Albakov Chamil, représentant ingouche au Comité des Nations du Caucase du Nord et vice-président de ce comité ainsi que consul honoraire de la République tchétchène d'Itchkérie en France, Maria Mezenceva et Oleksii Goncharenko, députés de la Verkhovna Rada d'Ukraine, ont délivré des discours poignants et déterminés, appelant à une action internationale immédiate face aux violations des droits humains perpétrées par la Russie.
Iyad Youghar a exprimé sa gratitude envers les organisateurs de la conférence, notamment le COJEP et les membres du Parlement européen, pour leur soutien indéfectible aux nations du Caucase du Nord. En tant que Circassien ayant des racines profondes en Circassie, Youghar a rappelé la tragédie continue de son peuple, marquée par un génocide caché et une diaspora disséminée dans le monde entier. Il a dénoncé les crimes de la Russie contre les Tchétchènes, les Ingouches et les Daghestanais, soulignant les déportations forcées, les assassinats culturels et linguistiques, et la russification systématique.
Akhmed Zakaïev, quant à lui, a commencé son discours en abordant la crise en Ukraine, une menace globale pour l'ordre mondial fondé sur la souveraineté et les droits humains. Il a rappelé la lutte incessante des Tchétchènes pour leur indépendance, comparant leur résistance à celle de la France sous Charles de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les dirigeants ont appelé la communauté internationale à reconnaître le génocide circassien, ainsi que le génocide tchétchène et ingouche et à soutenir les nations du Caucase du Nord dans leur quête de liberté et de justice. Ils ont mis en lumière la nécessité de protéger les jeunes hommes du Caucase du Nord, recrutés de force par la Russie pour combattre en Ukraine, et ont demandé un statut de protection ou d'asile pour ceux qui fuient cette guerre injuste.
Iyad Youghar a souligné l'importance de la décolonisation de la Russie, avertissant que l'ignorance du Caucase du Nord pourrait mener à une radicalisation accrue et à des tragédies futures. Il a insisté sur le potentiel du Caucase du Nord pour un développement culturel et économique en Europe, si la région est correctement soutenue et intégrée.
En somme, les discours de Youghar, Zakaïev et leurs collègues ont résonné comme un appel à l'action urgent et déterminé pour la communauté internationale. Ils ont appelé à une reconnaissance globale des injustices historiques et présentes, et à une solidarité sans faille pour un avenir de paix, de liberté et de respect des droits humains.
