Les deux candidats sont engagés depuis des mois dans cette guerre aux millions, partageant régulièrement des communiqués laudatifs sur l'état de leurs finances.
Mais samedi, celle de son tempétueux rival Donald Trump a annoncé un chiffre deux fois plus élevé: plus de 50,5 millions de dollars, recueillis lors de la soirée de collecte de fonds à Palm Beach, non loin de Mar-a-Lago, la luxueuse résidence du candidat républicain.
Parmi les invités figuraient l'homme d'affaires Robert Bigelow, qui a fait fortune dans l'hôtellerie avant de diriger une société de recherche aérospatiale, et John Catsimatidis, propriétaire d'une grande chaîne d'épiceries.
Quelques anciens rivaux de Donald Trump aux primaires républicaines étaient aussi sur la liste : Tim Scott, Vivek Ramaswamy, Doug Burgum... Ces hommes ont depuis complètement épousé la candidature du septuagénaire et espèrent se faire une place dans une hypothétique administration Trump 2.0.
D'après le Washington Post, le siège à la table de Donald Trump sera facturé... 814.600 dollars.
Ces sommes folles servent à financer les déplacements des candidats, à rémunérer leurs équipes, à commander des sondages ou, et peut-être surtout, à payer des publicités télévisées.
Joe Biden, qui aime s'ériger en héros de la classe moyenne, s'est empressé de critiquer l'événement organisé par son adversaire républicain dans une publication sur les réseaux sociaux samedi.
Le démocrate dispose pour l'heure de caisses de campagne mieux garnies que Donald Trump, inculpé quatre fois au pénal, qui dépense en frais d'avocats une partie de l'argent récolté auprès de ses partisans.
Son équipe savoure cet avantage financier, étrillant même "Don le fauché" dans un récent e-mail à propos du milliardaire, lui-même grand adepte de surnoms cruels.