
Le président congolais Félix Tshisekedi a annoncé jeudi une "riposte vigoureuse" face à l'offensive du M23 à Goma, accusant le Rwanda de soutenir les rebelles.
Il affirme avoir tenu des réunions de crise avec le gouvernement et le haut commandement militaire pour évaluer la situation et planifier la reconquête des zones occupées.
Félix Tshisekedi a invité la jeunesse congolaise à rejoindre les rangs de l'armée pour renforcer les capacités de défense et a demandé une réduction du train de vie des institutions afin de réorienter les ressources vers l'effort de guerre.
Enfin, il a encouragé la population de Goma à résister face à l'offensive du M23, en faisant preuve de courage et de vigilance. Il a affirmé que des plans de contingence étaient déjà mis en place pour protéger les civils et renforcer la sécurité dans les zones stratégiques, tout en assurant le fonctionnement des services essentiels.
Le Mouvement du 23 Mars (M23) a été créé en 2012 par des militaires dissidents de l'armée congolaise. Après une brève montée en puissance, il a été défait en 2013 par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par les Casques bleus de la MONUSCO. Cependant, le M23 a repris les armes en 2022, s'emparant de plusieurs localités dans la province du Nord-Kivu, située à la frontière du Rwanda et de l'Ouganda.
Le Rwanda réfute ces allégations, affirmant que le M23 est un mouvement congolais dirigé par des Congolais, bien que ses membres parlent le kinyarwanda, la langue rwandaise. Kigali rejette également les conclusions des rapports onusiens et rappelle avoir désarmé les rebelles du M23 qui s'étaient réfugiés sur son sol en 2012-2013, avant de remettre leur arsenal aux autorités congolaises.
Selon Nduhungirehe, ces alliances s'inscriraient dans une stratégie visant à renverser le gouvernement rwandais.
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