En conférence de presse depuis Paris, l'élu d'extrême-droite a assuré que s'il accède à Matignon, il ne sera pas
"le collaborateur d'Emmanuel Macron"
et se considère comme
"la seule alternance crédible".
En préambule de sa prise de parole, il a déclaré:
L'action de mon gouvernement se déroulera en deux temps : le premier sera celui de la gestion des urgences et le deuxième, le traitement des réformes.
Sur la thématique du pouvoir d'achat, il promet une baisse de la TVA sur l'énergie et veut
"renouer avec un prix français de l'électricité" pour "redonner de l'oxygène"
au budget des Français.
S'agissant de la sécurité, Jordan Bardella explique vouloir mettre un terme à l'excuse de minorité, supprimer les allocations des parents de mineurs récidivistes et instaurer des peines minimales
"remettre l'autorité au cœur de l'action publique"
et pour protéger
"les femmes et les représentants de l'ordre".
Dans la même lignée, il souhaite
"un big-bang de l'autorité"
en interdisant les téléphones portables à l'école, instaurant le vouvoiement obligatoire des enseignants et poursuivant l'expérimentation de l'uniforme dès le collège.
Concernant l'immigration, thématique de prédilection du RN, le président du parti indique que le droit du sol serait supprimé, les conditions du regroupement familial durcies et le délit de séjour irrégulier rétabli, s'il prend la tête de l'Exécutif.
Jordan Bardella a ensuite abordé des thématiques plus générales en promettant notamment le revenir sur la réforme des retraites.
Au pouvoir, le RN promet que les Français qui ont eu des carrières pénibles pourront partir à la retraite dès 60 ans s'ils ont cotisé 40 annuités. Pour les autres, le départ à la retraite se fera de manière progressive pour atteindre 62 ans et 42 annuités de cotisations.
D'un point de vue économique le RN veut attribuer une part fiscale complète aux ménages pour le deuxième enfant et supprimer les droits de succession des familles les plus modestes.
Jordan Bardella a enfin réitéré sa volonté d'exercer le pouvoir à la condition d'obtenir
des Français par les urnes et
Pour rappel, Emmanuel Macron a procédé, le 9 juin dernier, à la dissolution de l'Assemblée nationale après la débâcle des élections européennes.
Face au score historique du RN (Rassemblement National) dont la liste menée par Jordan Bardella a obtenu 31,47%, les tractations ont immédiatement débuté dans tous les partis pour tenter de conclure des alliances.
Les élections législatives anticipées se tiendront les 30 juin et 7 juillet prochains dans tout le pays.
