L'ONU a annoncé avoir tenu des pourparlers lundi avec les deux exécutifs rivaux en Libye, dont les différends ont débouché sur une crise de la gouvernance de la Banque centrale et suscité des craintes autour du secteur pétrolier.
En proie au chaos depuis la chute et la mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux exécutifs rivaux: celui d'Abdelhamid Dbeibah, installé à Tripoli (ouest) et reconnu par l'ONU, et un autre dans l'Est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.
Le camp du maréchal Haftar a riposté en stoppant la production et les exportations pétrolières.
L'ONU a par ailleurs écrit sur X que les rivaux avaient accepté de soumettre un projet d'accord à leurs parlements respectifs, en vue de la signature d'un accord mardi.
Lundi 26 août, une nouvelle équipe dirigeante est entrée dans les locaux de la BCL, mais des analystes émettent des doutes sur sa capacité à faire fonctionner cette institution, qui a stoppé toutes ses opérations après le départ du gouverneur el-Kabir.
La Libye tire presque la totalité de ses ressources de l'exploitation du pétrole, dont la production était récemment revenue à 1,2 million de barils par jour (contre 1,5 à 1,6 millions avant la révolution de 2011).