Les attaques de militants en guerre depuis 14 ans se sont atténuées dans cette partie du pays, et ceux-ci ne contrôlent plus de vastes pans du territoire, mais ils continuent d'attaquer les zones rurales, des bases militaires et de tendre des embuscades aux convois.
Mardi soir, les habitants de ce village et des environs leur ont organisé des funérailles à Kayayya, dans le district de Geidam, selon ces sources.
On craignait que les terroristes ne reviennent et ne perturbent les funérailles, mais les gens ont insisté pour enterrer les morts.
Les deux blessés ont été emmenés à l'hôpital général de Geidam, à 30 km de là, a dit Abubakar Adamu, un autre milicien qui a fourni le même bilan des victimes, tout comme Ari Sanda, un habitant de Geidam.
L'État de Yobe, voisin immédiat de celui de Borno, a comme ce dernier subi le plus gros des violences terroristes, notamment des raids meurtriers contre des villages, des bases militaires, des écoles et des marchés et a été le théâtre d'enlèvements massifs.
En 2021, l'ISWAP avait occupé Geidam pendant plusieurs jours, commettant des meurtres et pillant des magasins avant d'y mettre le feu. Ils en avaient ensuite été chassés par les forces armées.
Les violences perpétrées depuis 2009 par les militants de l'organisation terroriste Boko Haram et de l'ISWAP rival ont causé la mort de 40 000 personnes et le déplacement d'environ deux millions d'autres dans le nord-est du Nigeria, selon l'ONU.