L' immeuble dans laquelle la jeune femme a été tuée par des tirs de kalachnikov, dans le 10e arrondissement de Marseille, en France. Crédit photo: NICOLAS TUCAT / AFP
Une jeune femme de 24 ans, était lundi à Marseille (sud) en état de mort cérébrale touchée chez elle par des tirs de kalachnikov, dernière "victime collatérale" des violences liées au narcobanditisme dans la seconde ville de France.
Depuis le début de l'année, une quarantaine de personnes ont été tuées sur fond de trafic de drogue dans la cité méditerranéenne, une situation qualifiée de
par les autorités.
La victime, qui vivait
avec sa mère au 3e étage d'un groupe d'immeubles d'un quartier dit prioritaire près duquel il est
que des jeunes se regroupent le soir et où
"se situerait un point de revente de stupéfiants"
, rapporte la procureure de Marseille.
Vingt-trois douilles de kalachnikov ont été retrouvées sur place et la jeune femme
"apparait comme une victime collatérale"
, a précisé Mme Laurens.
Elle avait été
"transférée dimanche soir à l'hôpital avec un pronostic vital engagé"
, a expliqué la procureure.
Selon elle, dimanche soir, après un
"premier tir à l'aveugle",
un second a
l'appartement de la victime ainsi que deux autres où se trouvaient deux dames âgées de 79 et 86 ans qui n'ont pas été blessées.
En 2023, les violences ont déjà fait deux victimes collatérales à Marseille, une femme de 43 ans et un homme de 63 ans.
La guerre pour le contrôle du trafic de drogue à Marseille a tourné à la logique de vendetta entre deux groupes rivaux,
et
, principaux responsables de l'hécatombe dans la deuxième ville de France depuis le début de l'année.
Mi août, la préfète de police avait indiqué que depuis le début de l'année, 740 armes ont saisies à Marseille, dont 62 fusils d'assaut, 1.144 trafiquants interpellés, 12 millions d'euros d'avoirs criminels saisis.
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