Crédit Photo : Earvin Perias / AFP
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Philippines, Maria Teresita Daza.
Lundi, le ministère des Affaires étrangères des Philippines a réaffirmé son intention de "faire valoir ses droits" sur un récif disputé en mer de Chine méridionale.
Cette déclaration fait suite à un
conclu avec Pékin pour le réapprovisionnement des troupes philippines stationnées sur l'atoll Second Thomas.
Les Philippines
"continueront à faire valoir leurs droits et leur juridiction dans leurs zones maritimes"
, incluant l'atoll Second Thomas, a affirmé Teresita Daza, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Cette annonce fait suite à l'accord conclu dimanche, visant à désamorcer les tensions en mer de Chine méridionale et à gérer les différends par le dialogue et la consultation.
"Les principes et les approches énoncés dans l'accord sont le fruit d'une série de consultations prudentes et méticuleuses entre les deux parties, qui ont ouvert la voie à une convergence d'idées sans compromettre les positions nationales"
, a précisé Mme Daza.
Tensions et incidents récents
L'atoll Second Thomas est occupé par une poignée de militaires philippins depuis que Manille a délibérément échoué un navire de guerre rouillé en 1999. Ces derniers mois, cet avant-poste a été au cœur d'affrontements entre navires chinois et philippins, Pékin intensifiant ses efforts pour revendiquer la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale.
Les militaires philippins nécessitent un réapprovisionnement fréquent en nourriture, eau et autres produits essentiels, ainsi que des moyens de transport pour les rotations du personnel. Lors de la dernière confrontation le 17 juin, un marin philippin a perdu un pouce quand des garde-côtes chinois, armés de couteaux, bâtons et d'une hache, ont bloqué une tentative de réapprovisionnement.
Lundi, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que la Chine était disposée, dans un esprit humanitaire, à permettre l'envoi de produits de première nécessité au personnel philippin, à condition que Manille en informe Pékin à l'avance et après vérification sur place. Cependant, Pékin a insisté qu'il
"n'acceptera absolument pas"
la livraison de grandes quantités de matériaux de construction ou la construction d'installations permanentes sur le navire.
Mme Daza a rejeté cette condition de "notification préalable" comme étant une clause de l'accord, qualifiant cette affirmation de
.
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