Des commandos de la police de Manipur montent la garde le long de la route Imphal-Moirang au milieu d'activités militantes dans la ville de Ningthoukhong du district de Bishnupur, dans l'État indien de Manipur, au nord-est du pays, en proie à la violence, le 13 novembre 2024.
L'Inde a déployé jeudi 2 000 personnels de sécurité supplémentaires dans l’État du Manipur, au nord-est du pays, en raison de la recrudescence de la violence, rapporte le quotidien The Hindu.
Vingt nouvelles compagnies de la Police armée centrale (Central Armed Police Forces) ont été envoyées sur place par le ministère fédéral de l’Intérieur.
Lundi, au moins dix militants présumés ont été tués lors de heurts avec les forces de sécurité dans le district de Jiribam, ce qui a entraîné l’instauration d’un couvre-feu. Mercredi, des inconnus armés ont tiré sur deux camions chargés et en ont partiellement incendié un dans le district de Tamenglong, selon la police de Manipur.
Ces violences récentes s’inscrivent dans la continuité des affrontements ethniques qui ont eu lieu l’année dernière, causant au moins 180 morts. Les conflits opposent les Meitei, majoritairement hindous et dominants dans la population locale, aux Kuki, une communauté chrétienne historiquement marginalisée sur le plan socio-économique en Inde.
Par ailleurs, trois femmes et trois enfants ont été enlevés par des hommes armés, entraînant une demande d'intervention du Premier ministre indien Narendra Modi de la part du député local Leishemba Sanajaoba, qui a accusé des
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En réaction, treize organisations civiles locales ont appelé à une grève de 24 heures qui a débuté mardi soir pour protester contre l'escalade des violences.
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