Convaincu de l'importance d'un cadre réglementaire plus strict, le gouvernement a décidé de limiter l'exploitation du kévazingo à des concessions aménagées de manière durable.
Le communiqué précise que le nouveau décret renforce la traçabilité de l'exploitation grâce à un système de géo-référencement, et impose l'obtention d'un permis CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) pour l'exportation des produits finis.
Conformément au discours prononcé cette semaine par le général Brice Oligui Nguema, le nouvel homme fort du Gabon, ce décret s'inscrit dans une stratégie visant à valoriser les ressources naturelles du pays pour soutenir son développement sans alourdir sa dette.
Le kévazingo, une essence précieuse du Gabon et du Cameroun, est particulièrement prisé en Asie, notamment au Japon et en Chine.
Contrairement à l'okoumé, un bois plus abondant et donc moins cher, le kévazingo, de couleur rouge, noire ou marron, met plusieurs années à arriver à maturité.