Des Palestiniens au milieux des dégâts à Deir el-balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 7 août 2024, suite aux bombardements israéliens.
La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont affirmé lundi "qu'il ne peut plus y avoir aucun délai supplémentaire" pour négocier un cessez-le-feu à Gaza, mettant en garde "l'Iran et ses alliés" contre toute "nouvelle escalade" du conflit.
"Les combats doivent cesser tout de suite et tous les otages encore détenus par le Hamas doivent être libérés"
, affirment les dirigeants de ces trois pays dans une déclaration commune, relayant l'appel de leurs homologues américain, égyptien et qatari
"à la reprise immédiate des négociations".
Israël poursuit une offensive militaire dévastatrice dans la bande de Gaza depuis une attaque du Hamas le 7 octobre 2023, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. Environ 39 800 Palestiniens ont depuis été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 92 000 blessés, selon les autorités locales.
"Nous convenons qu'il ne peut plus y avoir aucun délai supplémentaire",
ajoutent les dirigeants européens, se disant
"profondément préoccupés par l'aggravation des tensions dans la région".
Le conflit a en effet pris une nouvelle dimension depuis les assassinats fin juillet du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth, et surtout du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. Le régime iranien a d'ailleurs affirmé avoir
"légalement le droit de punir"
Israël pour cet acte, non revendiqué, perpétré sur son sol.
Mais pour Paris, Londres et Berlin,
"aucun pays ou nation n'a à gagner d'une nouvelle escalade au Moyen-Orient".
Les trois capitales européennes ont exhorté
"l'Iran et ses alliés à s'abstenir d'attaques qui aggraveraient encore les tensions régionales et compromettraient la possibilité de parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des otages".
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