Justice : le RN au cœur d'une affaire pour financement illégal de la campagne présidentielle 2022

La rédaction
15:199/07/2024, Salı
AFP
La dirigeante du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, arrive au siège du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) à Paris, le 8 juillet 2024, au lendemain du second tour des élections législatives en France.
Crédit Photo : DIMITAR DILKOFF / AFP
La dirigeante du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, arrive au siège du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) à Paris, le 8 juillet 2024, au lendemain du second tour des élections législatives en France.

Une information judiciaire a été ouverte, mardi en France, contre le Rassemblement National (RN) après l’alerte donnée par la Commission nationale des comptes de campagne.

Selon Libération, l'enquête vise le RN pour
"détournement de biens par des personnes exerçant une fonction publique, escroquerie commise au préjudice d’une personne publique, faux et usage de faux"
.

Un Rassemblement national affaibli ?


Une enquête préliminaire avait été aussi ouverte le 2 juillet pour financement illégal de la campagne de Marine Le Pen durant les élections présidentielles de 2022. Une affaire qui donne un coup supplémentaire au parti d’extrême droite, affaibli par les résultats des législatives et par le retrait des fameuses
"brebis galeuses"
du RN.

L’information judiciaire portée par la brigade financière concerne
"un prêt d’une personne morale à un candidat en campagne électorale, acceptation par un candidat en campagne de prêt d’une personne morale, détournement de biens par des personnes exerçant une fonction publique, escroquerie commise au préjudice d’une personne publique, faux et usage de faux"
.

Marine Le Pen adepte des scandales financiers


Par ailleurs, le parti est reste aussi dans le collimateur de la justice pour une affaire impliquant des assistants parlementaires fictifs utilisés par le RN pour des tâches internes, alors que ces personnes étaient payées par l’Union Européenne (UE).

L’ex-présidente du parti, Marine Le Pen, risquerait dans cette affaire, une peine d’emprisonnement, une amende d’un million d’euros et une peine d’inéligibilité. Elle est depuis lors mise en examen pour
"détournements de fonds publics"
et le procès débutera d’ici quelques semaines.

Autant dire que cette affaire de financement illégal, entache considérablement la réputation d’un Rassemblement national prétendument populaire et antisystème.


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