Alors que les espoirs de trêve s'éloignent, une partie de la communauté internationale s'inquiète des retombées qu'une opération militaire aurait pour la population civile vivant dans des conditions précaires à Rafah, adossée à la frontière fermée de l'Égypte.
Le ramadan, le mois saint des musulmans, doit commencer autour du 10 mars.
De vives inquiétudes se sont exprimées dans le monde, y compris par Washington, allié d'Israël, face à la perspective d'une offensive contre Rafah que Benyamin Netanyahu se montre déterminé à lancer.
Rafah et la ville de Khan Younès, situées dans le sud de la bande de Gaza et distantes de quelques kilomètres, ainsi que d'autres secteurs du territoire Palestinien, ont été la cible de bombardements israéliens qui ont fait 127 morts en 24 heures, a indiqué dimanche le ministère de la Santé du Hamas.
Les soldats israéliens ont pénétré jeudi dans l'hôpital sur la base de renseignements selon lesquels des otages y sont retenus, et ont arrêté une centaine de personnes.
En Palestine occupée, trois Palestiniens ont aussi été tués dimanche dans un raid israélien, dont un cadre d'un groupe armé, selon des sources concordantes, dans un contexte de vives tensions et d'intensification des violences sur ce territoire depuis le 7 octobre.
Ces audiences, réalisées à la suite d'une demande de l'Assemblée générale de l'ONU, sont totalement distinctes des récentes requêtes très médiatisées de l'Afrique du Sud auprès de la cour.
Alors que l'aide humanitaire entre au compte-gouttes dans la bande de Gaza assiégée, des manifestants israéliens ont empêché des camions d'aides venant d'Égypte en route vers Rafah de passer par le point de passage de Nizzana dans le sud d'Israël, selon le Croissant-Rouge palestinien.