Un tribunal indien a accordé vendredi la liberté sous caution au leader de l'opposition Rahul Gandhi dans le dernier des nombreux procès en diffamation intentés contre lui pour avoir accusé de corruption Narendra Modi ou son parti.
Il a été libéré sous caution lors d'une audience de libération conditionnelle qui a duré cinq minutes, a confirmé à l'AFP le porte-parole du Congrès, Randeep Surjewala.
Deux autres hauts responsables du parti du Congrès dans l'État du Karnataka avaient déjà été libérés sous caution la semaine dernière. Aucun d'entre eux, M. Gandhi inclus, n'avait été placé en détention.
M. Gandhi a été réélu mardi au Parlement dans la circonscription méridionale de Wayanad, mais son parti, le Congrès, qui a longtemps dominé la vie politique du pays, a perdu de sa puissance sous sa direction et a essuyé sa troisième défaite électorale face à Narendra Modi.
Considéré comme déconnecté des préoccupations des Indiens ordinaires, il a du mal à se débarrasser de son image de prince en puissance, tandis que ses talents d'orateur font pâle figure face à ceux de Narendra Modi, bien plus aguerri.