Mais certains modes d’action sont plus visibles que d’autres, à l’image des coupures d’énergie ciblées organisées par la CGT (Confédération générale du travail) sur des sites stratégiques.
Après le Stade de France, le chantier des Jeux Olympiques, ou encore les permanences de certains députés de la majorité présidentielle, c’est au tour de la préfecture des Alpes-Maritimes, de faire les frais, ce mardi, d’une coupure de courant.
La démarche peut paraître radicale, mais pour les syndicalistes de la CGT, ces modes d’action apparaissent de plus en plus indispensables pour faire entendre leurs voix.
Déterminée à faire plier le l’Exécutif en obtenant le retrait de la très controversée réforme des retraites, la CGT multiplie les actions, de jour comme de nuit, y compris en dehors des grandes journées de grève nationale.
Le choix de viser la préfecture des Alpes-Maritimes ce mardi matin en coupant le courant pendant plus d’une heure, apparaît donc comme logique au regard du profil des cibles potentielles listées par l’organisation syndicale.
Et cette bienveillance dont parle le syndicaliste est illustré par un autre mode d’action choisi par la CGT Énergie, celui du rétablissement des l’électricité et du gaz dans certains foyers.
Alors que le texte du projet de réforme sera examiné mercredi en commission mixte paritaire, la mobilisation se poursuit et pourrait durer y compris après l’adoption finale de la loi.
Les actions menées par la CGT Énergie vont toucher d’autres foyers qui seront mis en gratuité dans les jours qui viennent, mais viseront délibérément d’autres symboles pour les priver de gaz et d’électricité.