Des Tchadiens se tiennent près d'un bateau en bois sur les rives du lac Tchad, le 8 novembre 2018.
Convaincus de la gravité de la situation sécuritaire, les autorités et les ONG tchadiennes sont en état d'alerte après l'enlèvement de deux agents de santé dans la région du lac Tchad. Selon l'ONG Alima, qui opère dans cette région instable, un groupe armé non étatique a attaqué samedi un poste de santé dans la localité de Fendé 2, entraînant la mort de l'infirmier chef de poste.
Persuadées que cette attaque, survenue dans la nuit du 7 au 8 septembre, est l’œuvre de groupes terroristes actifs dans la zone, Alima et Alerte Santé ont dénoncé cette violence qui vise directement les travailleurs humanitaires et les agents de santé tchadiens.
Le lac Tchad, situé aux confins du Tchad, du Niger, du Cameroun et du Nigeria, est régulièrement le théâtre d’attaques menées par des groupes terroristes tels que Boko Haram et Daesh en Afrique de l'Ouest. Ces attaques mettent en péril la sécurité des populations locales et des travailleurs humanitaires.
Selon l'Office international pour les migrations (OIM), plus de 220.000 personnes ont été déplacées dans la province du lac Tchad en raison des violences armées.
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