Procédant à de nombreuses arrestations, la police de Berlin a mené une intervention musclée pour disperser les manifestants pro-palestinien qui avaient établi un campement devant le parlement, en Allemagne.
Elle a souligné que l'évacuation du campement s'est fait dans une violence accrue des policiers qui rappelait ce qui s'était passé lors du Congrès palestinien interdit à Berlin le 12 avril.
Lorsque j'ai dit 'liberté pour la Palestine', les policiers ont déjà pointé leur doigt vers moi. 10-15 policiers, tous des hommes d'ailleurs, m'ont violemment tiré la tête en arrière et l'un d'entre eux (le policier) m'a frappé le nez avec sa main.
Donc les droits de l'homme, le fait d'être une femme n'a plus aucune valeur. L'humain n'a plus aucune valeur en Allemagne.
Après son arrestation, Acar a été emmenée, avec d'autres, dans une zone ressemblant à un bureau que la police avait installé à l'arrière du campement de tentes.
Acar a qualifié de grande injustice ce qu'elle a vécu.
Bien sûr, nous sommes descendus dans la rue pour la Palestine, mais nous descendons aussi dans la rue contre la pression exercée en Allemagne, parce que la pression est trop forte.
Je me demande si, la prochaine fois que nous organiserons une manifestation, ils sortiront leurs armes et essaieront de nous tirer dessus. Nous vivons dans la crainte d'une telle éventualité.
Acar souhaite déposer une plainte pénale contre la police.
Nous avons l'impression d'avoir les mains et les pieds liés en ce moment. La seule chose qui nous reste, c'est notre voix. Ils ne nous permettent pas non plus de l'élever.