Alors qu'ils avaient promis de rendre le pouvoir aux civils par les urnes en février, les colonels à la tête du Mali depuis un coup d'État en 2020 ont manqué à leurs engagements et repoussé l'élection présidentielle à une date indéterminée, au prétexte que le pays en proie aux attaques des groupes terroristes n'est pas encore stabilisé.
"Résilience"
En janvier, plus de 9 Maliens sur 10 se disaient toujours satisfaits de la gestion de la transition, d'après le Mali-Mètre, une enquête d'opinion réalisée par la fondation allemande Friedrich-Ebert-Stiftung principalement dans les grands centres urbains et dans un contexte de répression des voix discordantes.
Si les violences n'ont cessé d'augmenter dans les zones rurales jusqu'au dernier trimestre 2023 selon les dernières statistiques disponibles, la plupart des grandes villes connaissent une relative accalmie depuis l'accession des colonels au pouvoir.