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Algérie / Brics: "Le dossier est clos", affirme le Tebboune

11:546/10/2023, vendredi
MAJ: 18/10/2023, mercredi
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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Crédit photo: Ludovic MARIN / AFP
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Crédit photo: Ludovic MARIN / AFP

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a tranché la question de l'adhésion au Brics (une alliance économique fondée par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud), en affirmant que le dossier était "clos".

Le président algérien s'exprimait pour la première fois sur la démarche d'adhésion aux Brics à l'occasion d'une réunion avec des éditeurs de la presse algérienne, qui a eu lieu mardi dernier.


Tebboune s'est montré, selon les premiers comptes rendus de cette rencontre publiés ce jeudi par certains journaux du pays, toujours déçu par l'issue du dernier sommet des leaders de ce groupe, tenu en août dernier en Afrique du Sud.
"Le dossier est clos et la page est tournée"
, déclare le chef de l'État algérien, qui rêvait, pendant plusieurs mois, d'une accession de l'Algérie à cette entité économique.

Tout en abandonnant cette idée qui lui tenait à cœur, Abdelmadjid Tebboune reste cependant attaché à la banque des BRICS. Celle-ci, selon les mêmes sources,
"permettra à l'Algérie d'éviter de tomber sous la contrainte de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui compromettent la souveraineté des pays qui se trouvent dans l’obligation de les solliciter"
.

Pour rappel, les responsables des cinq pays des BRICS, à savoir le Brésil, la Russie, la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud, ont révélé le 22 août dernier à Johannesburg l'identité des nouveaux membres de leur club restreint. Ces derniers sont l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite, l’Iran et les Émirats arabes unis.

L'annonce de cette décision a eu l'effet d'un véritable choc à Alger, où les autorités, des experts et les médias ne s'attendaient pas à un tel verdict. D'ailleurs, la presse algérienne qui avait multiplié les articles et les émissions à la veille du sommet des BRICS a presque passé sous silence cette décision. Seuls quelques titres de la presse écrite ont donné l'information.


Le président Abdelmadjid Tebboune lui-même croyait que l'entrée de son pays dans les BRICS était une simple formalité. Après avoir visité la Russie puis la Chine en juillet dernier, il était presque certain que la demande algérienne serait acceptée sans aucun problème.

En décembre 2022, lors d'une rencontre avec des journalistes diffusée par la chaîne de télévision publique, il avait affirmé que
"l'année 2023 sera couronnée par l'adhésion de l'Algérie aux BRICS"
, soulignant que
"ce processus exigeait une poursuite des efforts dans les domaines de l'investissement et du développement économique et humain, d'une part, et de passer à des niveaux supérieurs d'exportation, d'autre part"
.

Il avait également assuré que la demande algérienne bénéficiait d'un fort soutien au sein du bloc.
"La Chine, la Russie et l'Afrique du Sud ont accueilli favorablement cette démarche"
, avait-il dit.

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