Les réseaux sociaux sont le moyen le plus fertile pour ceux qui veulent creuser les fossés sociaux et créer de la tension à travers ces fossés. Le monde entier en est conscient, chaque pays cherche une solution et met en œuvre diverses réglementations.
Une loi importante a également été mise en œuvre en Türkiye. Toutefois, il reste encore un long chemin à parcourir en termes de mise en œuvre. Ces plateformes étant mondiales, les mesures prises par un seul pays peuvent s'avérer insuffisantes. Étant donné que de nombreux comptes sont ouverts dans d'autres pays et sous de faux noms, il n'est pas possible de lutter sans une coopération mondiale.
Il est possible d'effectuer toutes sortes de sales besognes par l'intermédiaire de ces plateformes. Je n'ai pas l'intention d'écrire sur les maux généraux des réseaux sociaux, mais récemment, certains problèmes ont été mis en évidence par divers algorithmes avec une présentation "spéciale pour vous" et ont joué sur les lignes de faille de la société.
Les messages sur le terrorisme, Israël, l'hostilité religieuse et le racisme sont rendus très visibles par une main.
À la suite des événements survenus après la maladie de Gülen, le chef de file de l'organisation terroriste Fetullah (FETO), les comptes des membres de la FETO sont devenus sanglants. Un effort particulier est fait pour que les messages postés par les comptes des Fetullahistes soient visibles par tous. De même, les comptes pro-PKK bénéficient d'une priorité similaire. Disons que ces deux organisations terroristes travaillent en coordination. Leurs trolls sont actifs. Néanmoins, ce n'est pas une coïncidence qu'ils soient si proéminents.
MESSAGES SUR LE TERRORISME, ISRAËL, L'HOSTILITÉ RELIGIEUSE ET LE RACISME
Une autre activité inquiétante concerne les comptes pro-sionistes israéliens. Les messages inquiétants des comptes pro-israéliens nouvellement ouverts, qui comptent entre 300 et 500 abonnés et qui représentent l'État terroriste d'Israël, sont presque visibles aux yeux de la nation.
Les insultes et les attaques contre l'islam et les musulmans sont devenues très courantes sur les réseaux sociaux. Les calomnies contre notre Prophète (saas), les insultes contre le Saint Coran, les attaques contre les valeurs des musulmans sont mises en évidence de la même manière sur ces canaux. Des méthodes spéciales sont utilisées pour que tout le monde puisse voir et être provoqué.
Le racisme et les attaques racistes, qui existent déjà depuis longtemps, ont été portés à un niveau encore plus élevé dans ce processus. Une fois de plus, des opérations sont menées contre les lignes de faille de la société avec des messages faux et irréalistes produits par le racisme.
À l'heure où l'on parle de troisième guerre mondiale, cette désinformation diffusée par le biais des plateformes de médias sociaux est allée bien au-delà d'un problème de sécurité nationale. Outre la mise en œuvre effective de la loi pertinente, un processus de lutte dynamique devrait être engagé.
Ces messages ne suffisent pas. Le problème est encore aggravé par les commentaires sur les messages qui suscitent l'indignation dans la société. Dans les commentaires des messages en question, l'autre partie est encore plus provoquée en insinuant qu'elle appartient à des pensées et des opinions différentes dans le pays. Si cette provocation quitte l'environnement virtuel au bout d'un certain temps et se répercute dans la vie réelle, il ne sera peut-être pas possible de gérer la colère qui en résultera.
En particulier, lorsqu'un mensonge circulant sur les réseaux sociaux est repris par certaines organisations médiatiques dans leurs pages et sur leurs écrans sans aucune recherche, cela devient beaucoup plus dangereux.
Nous traversons une période où nous devons penser quarante et dire un. Nous devons agir sans succomber aux provocations, sans succomber à notre colère. "Penser mille, dire un" disaient nos ancêtres. À l'ère du virtuel, mille pensées ne suffisent peut-être plus.
