La création d'une plateforme flottante permettant le décollage et l'atterrissage de taxis volants électriques à Paris pour des vols de démonstration gratuits pendant les Jeux olympiques a été autorisée par un arrêté gouvernemental paru au Journal officiel.
Les promoteurs de ces taxis volants, présentés comme plus petits, moins lourds et moins bruyants que les hélicoptères, insistent sur la possibilité de les utiliser à l'avenir, notamment pour le transport sanitaire d'urgence grâce à des versions plus grandes adaptées aux malades ou aux greffons.
La plateforme, autorisée par arrêté mardi, sera installée sur une barge sur la Seine et pourra être exploitée jusqu'au 31 décembre 2024 au plus tard.
Le groupe Aéroports de Paris (ADP) s'est associé à la région parisienne et à l'entreprise allemande Volocopter, fabricant du "Volocity", un aéronef à deux places (dont celle du pilote), équipé de batteries alimentant 18 rotors disposés en couronne au-dessus du cockpit.
Quatre de ces "vertiports" existent déjà, situés au nord de la capitale sur les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et du Bourget, ainsi qu'à l'ouest, sur les communes d'Issy-les-Moulineaux et de Saint-Cyr-l'École.
En septembre, l'Autorité environnementale avait jugé l'étude d'impact "incomplète" concernant l'évaluation des nuisances sonores, de la consommation d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre.
En l'absence de certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne avant les JO, prévue au mieux pour l'automne, les porteurs du projet devront se contenter pendant la durée des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août) de vols de démonstration gratuits.