Image de synthèse de l'Arena Champ-de-Mars.
Trop de poussière, des tatamis qui ont dû être changés... Pointée du doigt par le président de la fédération mondiale de judo mardi, l'impréparation de l'Arena Champ-de-Mars a été confirmée par le patron du judo français, Stéphane Nomis, jeudi, à deux jours du début des épreuves olympiques.
Comme indiqué par Marius Vizer en début de semaine, l'Arena Champ-de-Mars n'est pas encore prête, a estimé Stéphane Nomis, même si, ajoute-t-il,
"elle devrait l'être"
à temps pour les premiers combats, programmés samedi.
Les tapis trop rebondissants ont dû être changés à la dernière minute:
"Ça, c'est réglé"
, mais
"un des plus gros problèmes, c'est le nettoyage, parce qu'il y a de la poussière partout"
, explique Stéphane Nomis.
"Il n'y a pas assez de caillebotis, il y a trop de poussière, c'est le Champ-de-Mars, et nos judokas, ils combattent pieds nus et en kimono",
développe-t-il.
"La poussière rentre un peu trop"
, continue-t-il.
"Il faut trouver un moyen pour qu'il y ait moins de poussière qui rentre dans les salles"
d'ici samedi.
Il y avait aussi
"un problème sur le flux des athlètes"
, qui devaient prendre
"10 minutes pour aller à la salle et revenir, alors qu'ils peuvent combattre toutes les 10 minutes, ce n'est pas possible"
, et d'autres problèmes
"sur les pesées et sur les coutures de kimono".
Le président de la fédération, qui se vante d'organiser chaque année à Bercy
"les plus beaux grands événements de judo"
lors du Grand Chelem, regrette d'avoir été mis à l'écart par le Cojo, le comité d'organisation.
"Ils font sans nous depuis le début, et là, ils nous ont appelés à la rescousse ces 15 derniers jours"
, souffle-t-il.
"Donc on a mis en charge une grosse équipe pour les aider, et la Fédération internationale a vu que les critères ne correspondaient pas au cahier des charges des Jeux olympiques".
"Ils ont mis un petit coup de pression à tout le monde pour que ça travaille plus, que ça travaille mieux et que ça travaille surtout ensemble, que ça corresponde plus aux standards du judo mondial et du judo français aussi"
, dit-il, regrettant
"un vrai manque de collaboration entre les services".
"De ce que j'ai entendu, en fin de soirée, c'est réglé"
, a positivé la star française Teddy Riner, en conférence de presse au Club France, confirmant que
"oui, il y a eu des choses qui ont dû mal se passer dans le cahier des charges".
Si, comme les autres judokas, elle n'a pas pu tester ces tapis, Amandine Buchard, vice-championne olympique en titre des -52 kg, balaie le sujet:
"On aura toutes le même tatami, le même arbitre"
.
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