Le vote s'est tenu dans un contexte particulier, quelques semaines après la condamnation de la Suisse, début avril, par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour son manque d'initiatives contre le réchauffement climatique.
Ils craignent qu'elle se traduise par le développement accru de projets solaires, éoliens et hydroélectriques dans les montagnes suisses, et déplorent qu'elle limite les possibilités pour la population de lancer des recours contre la construction de ces installations.
Ces organisations, dont la Fondation Franz Weber, considèrent qu'il n'y a pas de raisons d'installer de grands parcs solaires sur les pâturages car il y a suffisamment d'espaces sur les toits et les façades.
La loi vise à augmenter rapidement la production hydraulique, éolienne et solaire, afin que le pays soit moins dépendant des importations d'électricité, et prévoit que le développement de l'énergie solaire se fasse avant tout sur les toits et les façades.
Elle instaure des conditions de planification facilitées pour les éoliennes et les grandes installations solaires d'intérêt national, deux énergies qui représentent une part infime dans la production nationale d'électricité.
Les Suisses votaient dimanche sur d'autres sujets.
Ils ont rejeté, à 55,47%, une proposition (initiative populaire) de la gauche pour plafonner les cotisations de santé à 10% du revenu, et, à 62,77%, une initiative pour freiner les coûts de la santé.
Ils ont balayé à 73,73% une initiative populaire "Pour la liberté et l'intégrité physique" lancée par des opposants aux mesures anti-Covid, qui exigeait que les personnes qui, à l'avenir, refusent de donner leur consentement, par exemple pour la vaccination, ne soient pas punies ou désavantagées.