Crédit Photo : Alexander NEMENOV / AFP
Le chef du climat de l'ONU, Simon Stiell, prononce un discours lors de l'ouverture de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques 2024 (COP29) à Bakou, le 11 novembre 2024.
Les travaux du sommet de la Conférence des parties membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) ont démarré lundi à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan.
Le correspondant d'Anadolu rapporte que la 29e édition de la réunion annuelle s'est ouverte en présence de chefs d'État, de gouvernements et de représentants d'organisations internationales.
Le sommet se poursuivra jusqu'au 22 novembre, avec l'objectif de fixer de nouveaux objectifs de financement et de soutenir les efforts des pays en développement pour atténuer les effets des changements climatiques et s'adapter aux impacts actuels et futurs.
Le sommet abordera également la transition des énergies fossiles vers des ressources énergétiques propres et durables.
"La COP29 rassemblera les dirigeants des gouvernements, des entreprises et de la société civile pour proposer des solutions concrètes au problème déterminant de notre époque"
, a noté l'ONU, soulignant la nécessité d'une collaboration pour lutter contre les impacts croissants des changements climatiques. Un des principaux thèmes de la conférence de cette année est le financement climatique.
L'ONU insiste sur la nécessité de mobiliser des milliards de dollars pour aider les pays à réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre tout en renforçant leur résilience face aux menaces climatiques.
"Le financement sera l'un des principaux thèmes de la COP29, car des milliers de milliards de dollars sont nécessaires pour permettre aux pays de réduire significativement leurs émissions de gaz à effet de serre et de protéger les vies et les moyens de subsistance contre l'aggravation des impacts des changements climatiques"
, a déclaré l'organisation.
Conclu en 1992, le traité de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) est né des premières conclusions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dans le but de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre pour éviter de graves perturbations du climat causées par l'activité humaine.
Depuis sa création, la CCNUCC a soutenu des accords mondiaux sur le climat tels que le Protocole de Kyoto en 1997 et l'Accord de Paris en 2015.
Les 198 pays membres de la Convention se réunissent chaque année pour évaluer les progrès et négocier des réponses collectives à la crise climatique. La conférence de cette année à Bakou promet de mettre l'accent sur des engagements concrets et des mécanismes de financement innovants pour stimuler le progrès mondial.
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