Les États-Unis et la Russie ont appelé leurs ressortissants à s'abstenir de se rendre au Liban où les craintes d'une guerre totale entre le Hezbollah et Israël à la frontière sud du pays des Cèdres se font de plus en plus vives.
Depuis le 8 octobre 2023, la frontière israélo-libanaise est le théâtre de tensions, de bombardements et d'échanges de tirs entre l'armée israélienne d'une part, et le Hezbollah et les factions palestiniennes de l'autre, qui ont fait des morts et des blessés des deux côtés.
Après la déclaration de guerre israélienne au mouvement de résistance islamique Hamas, le Hezbollah a déclaré à maintes reprises qu'il ne restera pas neutre et soutiendra la résistance palestinienne à travers des opérations lancées contre des positions israéliennes près de la frontière avec le Liban.
Elle a recommandé aux Américains qui se trouvent actuellement au Liban de ne pas se rendre dans le sud du pays (près de la frontière avec Israël), dans la zone frontalière libano-syrienne ou dans les camps de réfugiés palestiniens.
Roudakov a ajouté que l'ambassade russe entretient des contacts permanents avec les citoyens russes résidant au Liban.
Les hostilités entre le Hezbollah et Tel Aviv qui ont débuté au lendemain de l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers d'habitants des zones frontalières du sud du Liban et du nord d'Israël.
Lors d'une rencontre avec son homologue israélien, Yoav Gallant, au Pentagone, le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin a affirmé:
Une autre guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir une guerre régionale, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient.
Israël occupe depuis plusieurs décennies des terres libanaises au Liban-Sud. Un conflit meurtrier avait déjà opposé Tel Aviv au Hezbollah libanais en 2006.
Dans un discours prononcé mercredi dernier, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti qu'aucun lieu en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement en cas d'attaque de l'État hébreu contre le Liban. Hassan Nasrallah a également menacé Chypre, si elle décidait d'ouvrir ses aéroports et ses bases à Israël.