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Soudan: "Nous combattrons pendant 100 ans", affirme le chef de l'armée

Le chef de l'armée et dirigeant de facto du Soudan, Abdel Fattah al-Burhane, en guerre contre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), a déclaré samedi qu'il ne participerait pas aux pourparlers de paix à Genève, promettant à la place de combattre "pendant 100 ans". 

15:52 - 25/08/2024 dimanche
MAJ: 13:51 - 25/08/2024 dimanche
AFP
Le chef de l'armée et dirigeant de facto du Soudan, Abdel Fattah al-Burhane, en guerre contre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), déclare qu'il ne participera pas aux pourparlers de paix à Genève, promettant à la place de combattre "pendant 100 ans".
Crédit Photo : Sudan TV / AFP
Le chef de l'armée et dirigeant de facto du Soudan, Abdel Fattah al-Burhane, en guerre contre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), déclare qu'il ne participera pas aux pourparlers de paix à Genève, promettant à la place de combattre "pendant 100 ans".
"Nous n'irons pas à Genève (...), nous combattrons pendant 100 ans",
a déclaré à la presse le général al-Burhane depuis Port-Soudan, alors que le Soudan est plongé dans la guerre depuis plus de 16 mois.

Les Etats-Unis ont lancé le 14 août en Suisse des discussions pour élargir l'accès humanitaire et établir un cessez-le-feu. 

Seules les FSR y ont participé, l'armée soudanaise contestant le format des pourparlers. Mais l'envoyé spécial américain pour le Soudan, Tom Perriello, a assuré que les médiateurs avaient été en contact régulier avec l'armée par téléphone.


Ces discussions, co-parrainées par l'Arabie saoudite et la Suisse, incluaient l'Union africaine (UA), l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'ONU en tant qu'observateurs, formant ensemble l'acronyme ALPS (Aligned for Advancing Lifesaving and Peace in Sudan Group).


Elles ont pris fin vendredi sans accord de cessez-le-feu mais avec l'engagement pris par les belligérants de garantir un accès sûr et sans entrave aux humanitaires sur deux routes-clefs.


Les FSR sont dirigées par le général Mohamed Hamdane Daglo, ex-adjoint du chef de l'armée, engagé dans une lutte armée pour le pouvoir. 


Les deux camps ont été accusés de crimes de guerre, notamment de bombardements aveugles de zones habitées, dans ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de dix millions de personnes, selon l'ONU. 

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