"S'il y avait plus ‘d'Israels' au Moyen-Orient, le monde serait meilleur et plus sûr", a prétendu Rubio lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Jérusalem, selon un communiqué de l'ambassade des États-Unis en Israël.
Il a également réaffirmé le soutien indéfectible de Washington à Israël.
Les propos de Rubio ont été tenus dans le cadre de discussions sur des questions d'ordre régional, notamment les ambitions nucléaires de l'Iran et le démantèlement du Hamas.
Cette visite marque le premier voyage officiel de Rubio en Israël en tant que Secrétaire d'État sous la présidence de Donald Trump.
Réitérant la position ferme de l'administration américaine sur les questions régionales clés, en particulier l'Iran et la guerre à Gaza, Rubio a déclaré que les ambitions nucléaires de l'Iran constituaient une menace existentielle pour la stabilité régionale et a assuré que Washington ne permettrait pas à Téhéran de se doter d'armes nucléaires.
"Il n'y aura jamais d'Iran nucléaire - un Iran nucléaire qui pourrait s'exonérer de toute pression et de toute forme d'action. Cela ne saurait se produire. Le président a également été clair sur ce point", a déclaré Rubio.
Il a décrit l'Iran comme "la plus grande source d'instabilité dans la région", reprochant à ses dirigeants de soutenir des groupes armés dans tout le Moyen-Orient.
En ce qui concerne le conflit en cours dans la Bande de Gaza, Rubio a déclaré que "le Hamas ne peut pas continuer à être une force militaire ou de gouvernement".
Le président américain Donald Trump a appelé à plusieurs reprises à prendre le contrôle de Gaza et à déplacer sa population, pour développer ce qu'il a appelé "la Riviera du Moyen-Orient". L'idée a été rejetée par le monde arabe et de nombreuses autres nations, qui estiment qu'elle équivaut à un nettoyage ethnique.
Un accord de cessez-le-feu est en vigueur à Gaza depuis le 19 janvier, interrompant la guerre génocidaire menée par Israël, qui a tué près de 48 300 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et réduit l'enclave à l'état de ruines.
Dix-neuf prisonniers israéliens et cinq travailleurs thaïlandais ont été libérés en échange de 1 135 prisonniers palestiniens, dans le cadre de la première phase de l'accord sur Gaza.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.
Israël est également poursuivi pour "crime de génocide" devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre menée contre l'enclave palestinienne.
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