
La Corée du Sud a ordonné le retrait de DeepSeek, un chatbot chinois spécialisé en intelligence artificielle (IA), des boutiques d’applications locales.
Des inquiétudes sur la protection des données
Cette décision s’inscrit dans un contexte de préoccupations croissantes autour de la confidentialité des données et de la sécurité nationale, après le lancement du chatbot le mois dernier.
Les autorités recommandent désormais de ne pas entrer d’informations personnelles dans l’application tant que l’enquête est en cours.
Des restrictions renforcées dans plusieurs pays
En parallèle, plusieurs institutions sud-coréennes, dont les ministères de la Défense et du Commerce, ont bloqué l’accès à DeepSeek sur leurs ordinateurs officiels.
Malgré ces restrictions, le modèle DeepSeek R1 s’est imposé comme un concurrent sérieux des intelligences artificielles américaines. Son principal atout : une efficacité surprenante, avec un coût de développement réduit et une consommation limitée de ressources informatiques.
Des soupçons de transmission des données à la Chine
DeepSeek est sous le feu des critiques en raison d’une clause controversée dans ses conditions générales, indiquant la possibilité de transmettre des données personnelles à des tiers.
Si cette mention est similaire à celle de ChatGPT (OpenAI), des experts craignent que ces données puissent être exploitées par Pékin.
- Taïwan a interdit l’usage du chatbot dans les agences gouvernementales, invoquant des risques pour la sécurité nationale.
- L’Australie a banni DeepSeek des appareils officiels.
- L’Union européenne a ouvert une enquête, et l’Italie a interdit à l’entreprise de traiter les données de ses citoyens.
- La France (Cnil) et l'Irlande (DPC) ont également demandé des clarifications.
- Aux États-Unis, une proposition de loi vise à interdire DeepSeek sur les appareils gouvernementaux, certains élus l’accusant d’être "affilié au Parti communiste chinois".
Pékin dénonce une "politisation" de la technologie
Alors que la régulation de l’IA devient un enjeu stratégique mondial, l’avenir de DeepSeek reste incertain. Une question demeure : peut-il regagner la confiance des autorités internationales ?
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