![Le leader de l'opposition sénégalaise Ousmane Sonko, votant à Ziguinchor le 3 juillet 2022.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2023/12/15/9ef3ddea-745wngjg49v8nso6mh8ys.jpeg)
Une bataille d'interprétation juridique est en cours entre les avocats de l'État et ceux de l'opposant emprisonné Ousmane Sonko pour savoir si ce dernier est réintégré sur les listes électorales et peut se présenter à la présidentielle de février 2024.
Un juge sénégalais a ordonné jeudi la réintégration sur les listes de M. Sonko. Mais le temps est compté pour l'opposant qui doit recueillir ses parrainages et déposer sa candidature à la présidentielle d'ici le 26 décembre.
Dans un communiqué publié jeudi soir et authentifié vendredi par l'AFP, les avocats de l'État annoncent leur intention de se pourvoir en cassation devant la Cour suprême. Ils estiment:
La décision du tribunal d'instance de Dakar n'étant pas définitive, ni exécutoire, Ousmane Sonko reste radié desdites listes jusqu'à ce que la cause soit définitivement jugée.
La commission électorale, un organe en charge de la supervision du processus électoral, avait pourtant demandé à la DGE de lui délivrer les fiches de parrainages. La DGE lui avait opposé une fin de non-recevoir.
Le leader du PASTEF (parti dissout) a été écroué fin juillet sous d'autres chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l'État.
Il dénonce dans toutes ces affaires un complot pour l'empêcher de participer à la présidentielle, ce que le pouvoir dément.
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