Présidentielle au Sénégal: fin du dépôt des candidatures, 79 prétendants

17:0627/12/2023, Çarşamba
MAJ: 27/12/2023, Çarşamba
AFP
Une femme vote pour l'élection présidentielle du Sénégal dans un bureau de vote de Plateau, à Dakar, le 24 février 2019 à Dakar.
Crédit Photo : Carmen Abd Ali / AFP (Archive)
Une femme vote pour l'élection présidentielle du Sénégal dans un bureau de vote de Plateau, à Dakar, le 24 février 2019 à Dakar.

Soixante-dix-neuf personnes ont déposé leur candidature à la présidentielle de février 2024 au Sénégal avant la date limite de mardi soir (minuit heure locale et GMT), selon la presse sénégalaise.

Le nombre de dossiers déposés au Conseil constitutionnel n'est pas rendu public, mais le média sénégalais Le Soleil, explique que la Caisse des dépôts et consignations, organe qui réceptionne les chèques de caution de 30 millions de FCFA (45.000 euros) nécessaires à la candidature à la présidentielle, a réceptionné 79 dossiers.


Parmi ces candidatures figurent celles des principaux favoris du scrutin du 25 février 2024 : Amadou Ba, membre de la coalition au pouvoir et actuel Premier ministre du Sénégal, l'opposant emprisonné Ousmane Sonko, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Karim Wade (fils de l'ex-président Abdoulaye Wade) et Idrissa Seck, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.

Président depuis 2012, Macky Sall a annoncé en juillet qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat. Il a désigné Amadou Ba pour représenter la majorité.


L'administration sénégalaise a refusé de délivrer les documents nécessaires pour une candidature au mandataire de M. Sonko, personnage central d'un bras de fer de plus de deux ans avec l'État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers.


Ousmane Sonko, 49 ans, a toutefois déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, a affirmé à l'AFP un responsable de la cellule de communication de son parti, Ousseynou Ly, sans plus de précisions.

M. Sonko, emprisonné depuis fin juillet sous différents chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, dénonce cette affaire et d'autres dans lesquelles il a été mis en cause comme des complots visant à l'écarter de la présidentielle.


Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor (Sud) qui avait été cassée par la Cour suprême.

L'agent judiciaire de l'État a déposé mardi le pourvoi en cassation contre cette décision, selon Le Soleil.


Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle au plus tard le 20 janvier.


La précampagne et la campagne débuteront respectivement les 5 janvier et 4 février 2024, a indiqué dans un communiqué mardi le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA).


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