Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, mardi, que la Russie avait accepté à plusieurs reprises l'extension de l'accord céréalier de la mer Noire, mais qu'elle envisageait désormais de s'en retirer.
L'un de ces corridors a été utilisé, lundi, pour attaquer le navire qui surveillait le gazoduc TurkStream, a précisé le dirigeant russe.
L'accord avait été signé à Istanbul, en juillet dernier, par la Türkiye, l'ONU, la Russie et l'Ukraine en vue de la reprise des exportations de céréales depuis trois ports ukrainiens de la mer Noire, interrompues après le déclenchement de la guerre en Ukraine en février de l'année dernière.
Il a depuis lors été reconduit à plusieurs reprises et a été prorogé de deux mois le 18 mai.
Il a ajouté que les revenus tirés des exportations de céréales constituaient la principale source de revenus actuels de l'Ukraine en devises étrangères, car tout le reste se serait effondré.