Dans un communiqué, la préfecture a rappelé que de telles interdictions doivent être justifiées par un risque réel et avéré de trouble à l'ordre public, une condition que les services préfectoraux estiment non remplie.
Ces mesures rappellent fortement l'incident de Sisco en 2016, où une rixe autour du port de burkinis avait conduit à l'émission d'un arrêté similaire, finalement validé par la justice en raison de troubles avérés. À la suite de cet incident, plusieurs villes côtières en France avaient adopté des arrêtés interdisant le port du burkini. Toutefois, le Conseil d'État avait annulé ces nombreuses interdictions, sauf dans la commune de Sisco.
En France, le débat autour du burkini reste un sujet sensible entre liberté vestimentaire et respect de la laïcité, notamment en période estivale où l'attention politique et médiatique se focalise régulièrement autour de ce vêtement de bain, notamment dans un contexte d'islamophobie.