Ce dispositif technologique qui vise à faciliter les relations entre les usagers et l’administration des transports, vient réguler l’opérationnalisation du permis à points qui entre en vigueur le 1er mars 2023.
Selon M. Daouda Ouattara, responsable de la communication à Quipux Afrique, l’entreprise chargée du projet, il s’agit d’une plateforme qui permet à un usager, enrôlé, qu’il soit une personne physique ou morale, de créer un compte et d’initier un certain nombre de formalités et de demandes.
Face aux caméras, ce jeudi 16 février 2023, M. Daouda Ouattara a fait savoir que dans le cadre du permis à points, cette plateforme a été mise à disposition des gérants d’entreprises et des gestionnaires de flottes aux fins d’assigner les véhicules de leurs flottes à des collaborateurs ou à des chauffeurs donnés.
Dans une vision de digitalisation, la plateforme technologique a été instituée pour dématérialiser les procédures du Centre de gestion intégrée (CGI) et donner, en outre, la possibilité aux usagers d’initier eux-mêmes des demandes de façon directe et sécurisée, évitant ainsi les intermédiaires.
Cette plateforme, qui pour l’heure est disponible pour les entreprises, permet de renseigner les données de sorte que lorsqu’un conducteur d’un véhicule d’une société commet une infraction, on puisse retirer les points au conducteur du véhicule, a précisé M. Ouattara.
A partir du compte de l’entreprise, expliquera-t-il, l’entreprise a accès à l’ensemble des véhicules de la flotte. De ce fait, les propriétaires de taxis ou des compagnies de transport peuvent affecter les différents conducteurs au quotidien ou selon la fréquence souhaitée.
Mme Mabana Koné, manager de la Division des Systèmes de gestion intégrée (SGI) à Quipux Afrique, a relevé que le ministère des Transports a également engagé une opération de régularisation des mutations des véhicules pour faciliter la mutation des cartes grises.