Paris se dit "préoccupé" par l'intensification et la prolongation des attaques à Gaza

La rédaction
12:0127/12/2023, Çarşamba
MAJ: 27/12/2023, Çarşamba
AFP
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Des familles Palestiniennes quittent leur lieu de résidence situé dans le camp de Bureij pour trouver un refuge plus "sûr" à Deir al Balah, dans le centre de Gaza, le 26 décembre 2023.
Crédit Photo : Ashraf Amra / AA
Des familles Palestiniennes quittent leur lieu de résidence situé dans le camp de Bureij pour trouver un refuge plus "sûr" à Deir al Balah, dans le centre de Gaza, le 26 décembre 2023.

La France est "gravement préoccupée par l'annonce des autorités israéliennes d'une intensification et d'une prolongation des combats à Gaza", a affirmé mardi le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. 

Paris
"réitère avec force son appel à une trêve immédiate conduisant à un cessez-le-feu"
, a ajouté le Quai d'Orsay, déplorant
"les bombardements systématiques (qui) ont encore fait de très nombreuses victimes civiles ces derniers jours"
et appelant Israël à
"prendre des mesures concrètes pour protéger la vie de la population civile à Gaza".

Saluant une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée vendredi, la France a également appelé Israël à
"faciliter l'acheminement de l'aide dans l'ensemble de la bande de Gaza et à prendre des mesures urgentes pour garantir un accès humanitaire complet, sûr et sans entraves".
Et de préciser:

Le recours à l'ensemble des voies d'accès et de circulation doit être facilité, y compris à travers la mise en service intégrale et urgente du point de passage de Kerem Shalom.

La résolution du Conseil de sécurité exige l'acheminement
"à grande échelle"
de l'aide humanitaire à Gaza, mais pas un cessez-le-feu, dont ne veulent pas les États-Unis, principal soutien d'Israël.

En représailles à une attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, les forces israéliennes mènent des attaques aériennes et terrestres contre le territoire côtier, tuant depuis lors au moins 20 915 personnes, dont la plupart sont des femmes et des enfants.


Ces attaques ont laissé Gaza en ruines: 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites et près de 2 millions d'habitants ont été déplacés en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, selon les autorités de l'enclave palestinienne et les Nations unies.


L'aide internationale arrive en quantité insuffisante à Gaza, soumise par Israël à un siège total depuis le 9 octobre après déjà plus de 16 ans de blocus israélien.


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