Cette déclaration a été faite vendredi par un porte-parole de l'ONU, soulignant la complexité de la situation sécuritaire dans cette région sous blocus.
Cependant, il a également précisé que si une sécurité devait être mise en place, elle ne nécessiterait probablement pas une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Lors d'une session extraordinaire jeudi du Parlement turc, Mahmoud Abbas a déclaré:
J’annonce devant vous et le monde que j’ai décidé d’aller dans la bande de Gaza avec tous les dirigeants palestiniens.
Il a également exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à garantir leur accès à l'enclave assiégée.
Israël fait actuellement face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui lui a ordonné de cesser immédiatement son opération militaire dans la ville de Rafah, située au sud de Gaza. Plus d'un million de Palestiniens s'y étaient réfugiés pour échapper à la guerre avant que la ville ne soit envahie le 6 mai.