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Le vice-ministre lituanien de l'Intérieur, Arnoldas Abramavičius, a déclaré que le stationnement du groupe russe Wagner en Biélorussie ne nécessite pas actuellement la fermeture des frontières, indiquant que son pays surveille de près les mouvements de Wagner et le considère comme une "menace".
C'est ce qui ressort d'une déclaration d'Abramavičius au correspondant d'Anadolu, vendredi, dans laquelle il a évoqué les mesures prises par son pays concernant le stationnement des forces "Wagner" en Biélorussie depuis la tentative de rébellion qu'il a menée en Russie fin juin.
Il a expliqué que son pays se coordonne avec la Pologne, ajoutant qu'en cas d'escalade aux frontières de son pays, qui forme les frontières de l'Union européenne, ils risquent de
"prendre des mesures conjointes pour protéger les frontières"
.
Le responsable a également fait savoir que son pays a pris, au cours des deux dernières années,
"diverses mesures pour protéger les frontières de la Lituanie, en mobilisant les forces militaires et de sécurité le long des frontières"
.
Selon lui, la Lituanie a doté ses frontières avec la Russie et la Biélorussie d'une technologie de surveillance moderne et d'une technologie dans laquelle des drones sont utilisés.
Il a, en ce sens, souligné
"qu'il existe des plans pour faire face à toute menace"
, précisant qu'ils ont mis à jour le
"plan de protection des frontières de l'État pour une réponse riposte aux menaces"
.
Vendredi dernier, le ministre polonais de l'Intérieur Mariusz Kamiński a annoncé que son pays, la Lituanie et la Lettonie pourraient fermer conjointement leurs frontières avec la Biélorussie en cas d'incidents majeurs liés aux forces paramilitaires russes de Wagner.
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