- 23.11.2024, samedi
- 13:51
Un arc-en-ciel apparaît dans le ciel à la suite de pluies, alors que des familles palestiniennes, s'abritent dans le village de tentes dans des conditions difficiles pour se protéger des attaques israéliennes à Deir Al Balah, à Gaza, le 27 janvier 2024.
L'Italie a emboîté le pas aux pays qui ont "temporairement suspendu" leur financement à l'agence de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) après des accusations des autorités israéliennes selon lesquelles des employés de l'agence onusienne pourraient avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a déclaré que Rome
"avait suspendu ses financements à l'UNRWA après l'attaque brutale lancée par le Hamas contre Israël"
, sans préciser si cette suspension concernait la totalité de l'aide accordée à l'agence onusienne ou un financement supplémentaire pour faire face à la crise dans la bande de Gaza.
Tajani a souligné dans un post sur "X" que
"les pays alliés ont récemment pris la même décision".
Et le ministre italien des Affaires étrangères d'ajouter:
"Nous nous engageons à fournir une aide humanitaire au peuple palestinien et à protéger la sécurité d'Israël".
Plus tôt samedi, la Palestine a appelé les pays qui ont annoncé la suspension temporaire de leur soutien à l'UNRWA à revenir immédiatement sur leur décision, mettant en garde contre une
"campagne israélienne hostile"
visant à liquider l'agence onusienne, selon une déclaration du ministre des Affaires civiles palestinien et secrétaire général du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine, Hussein al-Cheikh, sur X et d'un communiqué du ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés.
L'Unrwa a annoncé vendredi le licenciement de plusieurs de ses employés, soupçonnés d'avoir pris part à l'attaque du Hamas en date du 7 octobre 2023, et l'ouverture d'une enquête à cet effet.
"Pour protéger les capacités de l'agence à délivrer de l'aide humanitaire, j'ai décidé de résilier immédiatement les contrats de ces membres du personnel et d'ouvrir une enquête"
, a expliqué dans un communiqué le patron de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, après avoir indiqué que
"Les autorités israéliennes ont communiqué à l'UNRWA des informations sur l'implication supposée de plusieurs de ses employés dans l'attaque".
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