Lors d'une rencontre entre le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul) Abdoulaye Bathily et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled al-Mechri, à Tripoli
Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul) Abdoulaye Bathily, a souligné l'importance de parvenir rapidement à un consensus sur une base constitutionnelle sur laquelle asseoir les nouvelles élections et de s'entendre sur les lois électorales, pour mettre fin à la crise qui sévit dans le pays depuis plusieurs années.
C'est ce qui ressort d'une réunion tenue entre Bathily et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled al-Mechri, vendredi, dans la capitale, Tripoli, selon un communiqué du Conseil.
Les deux parties ont discuté des derniers développements et des réunions récentes tenues pour convenir d'une base constitutionnelle, entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'État, qui conduira à des élections législatives et présidentielle.
Le communiqué a souligné, citant l'envoyé de l'Onu, l'impératif de parvenir rapidement à un consensus sur une base constitutionnelle et de convenir des lois électorales pour répondre aux aspirations des Libyens et tenir ainsi des élections transparentes.
La Libye est en proie à des troubles depuis que l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi a été évincé du pouvoir en 2011, après quarante ans de règne.
La situation s'est aggravée en mars dernier, lorsque le parlement libyen a nommé un nouveau gouvernement dirigé par l'ancien ministre de l'Intérieur Fathi Bachagha, mais le chef du gouvernement d'unité nationale, basé à Tripoli, Abdulhamid Dbeibeh, assure qu'il ne cédera le pouvoir qu'à un gouvernement issu d'un "parlement élu", faisant craindre que la Libye ne replonge dans la guerre civile.
La Libye a connu de violents affrontements entre les partisans des deux rivaux en août dernier à Tripoli, qui se sont soldés par des dizaines de morts.