L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes dans la nuit et lundi matin sur plusieurs secteurs du sud du Liban, selon l'agence libanaise d'information Ani.
Cette fermeture des écoles à Beyrouth survient après la mort de Mohammad Afif, porte-parole principal du Hezbollah, tué lors d'une frappe aérienne israélienne dans le centre de Beyrouth.
La première frappe a touché le quartier de Ras El-Nabaa, tuant Mohammad Afif et faisant quatre autres victimes, dont une femme, et 14 blessés, dont deux enfants, selon le ministère.
La seconde frappe, survenue dimanche soir dans le quartier commerçant de Mar Elias, a causé deux morts et 13 blessés. L'incendie provoqué par cette frappe a ravagé le quartier, entraînant des explosions de réserves de carburant, ont rapporté les sources locales.
Israël a lancé le 30 septembre des opérations terrestres dans le sud du Liban, entrant en guerre ouverte contre le Hezbollah après un an de violences transfrontalières menées par le mouvement en soutien au Hamas palestinien. Ces affrontements ont déplacé des dizaines de milliers d'habitants des zones frontalières des deux pays.
Malgré les pertes dans sa direction, le Hezbollah continue de revendiquer des tirs quotidiens contre Israël et assure repousser ses troupes vers le sud.
Les frappes israéliennes intensifiées à Gaza ont fait au moins 60 morts dimanche, selon la Défense civile palestinienne.
La frappe la plus meurtrière a eu lieu à Beit Lahia, dans le nord de Gaza, où au moins 34 corps ont été extraits des décombres d'un immeuble de cinq étages, tandis que des dizaines de personnes sont toujours portées disparues. Omar Abdel Aal, un Palestinien déplacé de la ville, a déclaré:
Ils nous ont lourdement bombardés la nuit dernière, ils ont complètement détruit Beit Lahia.
L'armée israélienne a lancé une vaste opération terrestre à Gaza le 6 octobre pour empêcher le Hamas de reconstituer ses forces. Elle a annoncé dimanche la mort de deux soldats dans le secteur.
La guerre à Gaza, qui a déplacé la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants, a fait plus de 43.846 morts, principalement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.