- 24.11.2024, dimanche
- 14:34
Une banderole indiquant "UNIGE (Université de Genève) complice, votre silence tue" est déployée dans le hall de l'Université de Genève (UNIGE), occupé par des étudiants, à Genève, le 9 mai 2024.
Les manifestations en soutien à la Palestine et contre les attaques israéliennes sur la bande de Gaza se poursuivent dans les universités suisses et autrichiennes.
Avec la participation de centaines d'étudiants, les manifestations dénonçant les attaques israéliennes sur la bande de Gaza se poursuivent sur le campus de l'Université de Genève depuis le 7 mai.
Les étudiants protestataires ont brandi des drapeaux palestiniens, clamé la liberté pour la Palestine et exigé la fin du
"génocide"
dans la bande de Gaza.
Les manifestants ont également appelé l'administration universitaire à entreprendre un boycott académique des universités et des institutions israéliennes.
À l'Université de Lausanne, des centaines d'étudiants ont poursuivi leur protestation lancée le 2 mai et ont exigé que l'administration universitaire mette en œuvre un boycott académique des universités et des institutions israéliennes.
Les manifestants ont souligné que leur mobilisation se poursuivrait si l'administration universitaire ne prenait pas de décisions strictes à l'encontre d'Israël.
En Autriche, plusieurs manifestants se sont rassemblés près de l'église Votev de la capitale Vienne pour dénoncer la dispersion de la manifestation estudiantine par la police sur le campus de l'université de Vienne.
Les manifestants ont brandi le drapeau palestinien et des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire:
Les étudiants ne peuvent pas être réduits au silence.
Depuis avril dernier, les universités américaines, canadiennes, britanniques, françaises et indiennes... ont été marquées par des manifestations rejetant la guerre israélienne contre Gaza et exigeant que les administrations universitaires mettent fin à leur coopération académique avec les universités israéliennes.
Les manifestants, étudiants et professeurs, hommes et femmes, exigent également que leurs universités retirent leurs investissements des entreprises qui soutiennent l'occupation des territoires palestiniens et qui participent à l'armement de l'armée israélienne.
Ces manifestations se poursuivent malgré le recours à la force par certaines universités et l'arrestation de plusieurs étudiants.
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