Le Patriarcat latin de Jérusalem: "La souffrance incessante des Palestiniens interpelle le monde entier"
15:0026/12/2023, Salı
MAJ: 26/12/2023, Salı
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Crédit Photo : AA /
Les parents Palestiniens pleurent leurs morts suite aux attaques israéliennes à Gaza, le 25 décembre 2023.
Le Patriarcat latin de Jérusalem a déclaré: "Leurs souffrances incessantes (celles des Palestiniens) interpellent le monde entier. Des milliers de personnes sont privées de leurs besoins fondamentaux, elles ont faim, elles sont soumises à une violence incompréhensible".
Le Patriarcat latin de Jérusalem a publié une déclaration intitulée
"Sermon pour la messe de minuit"
à l'occasion de Noël.
"Mes pensées vont à tous ceux qui sont touchés par la guerre en Palestine et en Israël, sans aucune distinction à Gaza, et dans toute la région. Je suis particulièrement proche de ceux qui sont en deuil, qui pleurent et qui recherchent la proximité et l'attention,"
peut-on lire dans le message en question.
"Nos pensées ne peuvent s'éloigner des personnes qui ont tout perdu dans la guerre, y compris leurs proches, qui ont été déplacées, qui ont été soumises à la souffrance,"
poursuit la déclaration, qui commémore les prisonniers détenus loin de leurs familles et qui n'ont pas droit à un procès.
"Mes pensées vont à Gaza et à ses deux millions d'habitants. L'expression bien connue 'il n'y avait pas de place pour eux' décrit la situation. Leurs souffrances incessantes interpellent le monde entier. Aucun endroit, aucune maison n'est sûr pour personne. Des milliers de personnes sont privées de leurs besoins essentiels, elles ont faim, elles sont soumises à une violence incompréhensible."
La déclaration souligne qu'il n'y a pas de place pour les Palestiniens, non seulement physiquement, mais aussi dans l'esprit de ceux qui décident du sort des nations, et note que le peuple palestinien se trouve dans cette situation depuis très longtemps.
"Bien qu'ils (les Palestiniens) vivent sur leur propre terre, ils entendent constamment qu'il n'y a pas de place pour eux. Depuis des décennies, ils attendent que la communauté internationale trouve des solutions pour mettre fin à l'occupation et à ses conséquences, sous lesquelles ils sont contraints de vivre."
"Dans de nombreuses régions du monde, le bruit des coups de feu, les larmes des enfants, la souffrance des réfugiés, les cris des pauvres et le chagrin de nombreuses familles endeuillées ont fait perdre à la vie son harmonie," in
dique le communiqué, qui ajoute:
"Il semble difficile de se réjouir et nos paroles paraissent vides et sans effet."