Le premier vol du nouveau lanceur lourd japonais H3, successeur des fusées H2-A, était prévu jeudi de la base spatiale japonaise de Tanegashima (sud-ouest).
Cet imposant lanceur de 63 m de haut, pesant 574 tonnes hors charge utile, est censé permettre au Japon d'assurer des lancements spatiaux commerciaux plus fréquents, environ six fois par an, plus sûrs et moins coûteux, afin de rivaliser avec des lanceurs étrangers comme le Falcon 9 de l'entreprise américaine SpaceX.
Le module japonais SLIM (Smart Lander for Investigating Moon) avait réussi le 20 janvier un alunissage à 55 mètres de sa cible initiale, soit un très haut degré de précision, faisant du Japon le cinquième pays à réussir à se poser sur le satellite naturel de la Terre après les États-Unis, l'URSS, la Chine et l'Inde.
Puis en mars, la fusée a d'abord réussi à décoller mais l'allumage des moteurs de son deuxième étage n'a pas fonctionné, contraignant la Jaxa à faire exploser l'engin en plein vol.