- 24.11.2024, dimanche
- 07:29
Le vice-ministre de l'Économie de Gaza, Abdul Fattah Al-Zeriei.
L'armée israélienne a revendiqué lundi la responsabilité de l'assassinat d'Abdul Fattah Al-Zeriei, le vice-ministre de l'Économie de Gaza, dans une frappe aérienne dimanche ayant également tué sa mère.
Un communiqué militaire a déclaré qu'une frappe aérienne avait éliminé Abdul Fattah Al-Zeriei, affirmant qu'il étai
t "un agent du département de fabrication de l'aile militaire du Hamas et ministre de l'Économie du Hamas dans la bande de Gaza".
Le communiqué indique qu'Al-Zeriei était responsable de la distribution de carburant, de gaz et de fonds à des fins hostiles.
Dimanche, le bureau des médias de Gaza a déclaré qu'Al-Zeriei avait été tué lors d'une frappe aérienne sur une maison à Deir Al-Balah, dans le centre de Gaza, qui a également coûté la vie à sa mère.
Depuis le début de sa campagne militaire contre Gaza le 7 octobre 2023, Israël a ciblé et tué de nombreux responsables de l'administration de l'enclave palestinienne.
La semaine dernière, l'Iran et le Hamas ont tous deux accusé Israël d'avoir assassiné Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, dans la capitale iranienne Téhéran, une accusation qu'Israël n'a ni confirmée ni démentie.
Cependant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait allusion à l'implication d'Israël.
Israël, qui bafoue une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, fait face à une condamnation internationale dans le cadre de son offensive brutale continue sur Gaza depuis une attaque surprise perpétrée en octobre dernier par le mouvement de résistance palestinienne Hamas.
Près de 39 600 Palestiniens ont depuis été tués, principalement des femmes et des enfants, et près de 91 400 autres blessés, selon les autorités locales.
Près de 10 mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines, en raison d'un blocus paralysant de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui lui a ordonné de cesser immédiatement son opération militaire dans la ville de Rafah, dans le sud du pays, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai.
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