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Le gouvernement sud-africain a décidé ce mercredi de lever l'état de catastrophe nationale déclaré depuis deux mois dans un contexte de crise énergétique, alors qu’aucun signe apparent ne laisse présager la fin de la pénurie d’électricité dans le pays.
L'économie la plus développée d'Afrique demeure toujours aux prises avec des coupures d'électricité à l'échelle nationale, allant jusqu’à six heures par jour, à cause des pannes qui pénalisent la compagnie d'électricité nationale Eskom, rapporte l’agence de presse américaine Associated Press.
Les prévisions des analystes cette semaine avaient indiqué que les entreprises sud-africaines et la population du pays – recensée à 60 millions d'habitants – devraient encore subir des coupures d'électricité pendant au moins un an.
Le 9 février dernier, le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait décrété l'état de catastrophe nationale lors d’un discours sur l'état de la nation. La décision permettrait au gouvernement d'exempter les services essentiels comme les hôpitaux et les usines de traitement de l'eau des coupures d'électricité et de libérer de l'argent public afin d'acquérir l’excèdent de la production électrique des pays voisins.
Dans la foulée de cette décision, Ramaphosa avait nommé un nouveau ministre supposé résoudre la crise énergétique dans le pays.
Dans un communiqué rapporté par l’AP, le gouvernement a déclaré ce mercredi que l'état de catastrophe avait été
aux niveaux
de coupures d'électricité au moment où il a été décrété.
La fréquence des coupures de courant n'a que légèrement diminué, passant à 10 heures par jour durant le mois de février. Les coupures étant généralement appliquées par bloc de deux heures avant que l'électricité ne soit rétablie pendant un certain temps.
Les problèmes d'électricité sont imputés à des années de mauvaise gestion et de corruption au sein de la compagnie Eskom, qui trouve de grandes difficultés à faire fonctionner des centrales au charbon vieillissantes.
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