La France demande des explications à Israël suite au bombardement de l'Institut français à Gaza

18:483/11/2023, vendredi
MAJ: 3/11/2023, vendredi
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Le président français, Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Crédit photo: CHRISTOPHE ENA / POOL / AFP
Le président français, Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Crédit photo: CHRISTOPHE ENA / POOL / AFP

Le ministère français des Affaires étrangères a demandé des explications, ce vendredi, à Israël, suite au bombardement de l'Institut français à Gaza par les forces armées israéliennes.

Par voie d'un communiqué, le Quai d'Orsay a indiqué que la France a été informée
"par les autorités israéliennes que l’Institut français de Gaza avait été visé par une frappe israélienne".

"Nous avons demandé aux autorités israéliennes de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision",
a ajouté la Diplomatie française avant de préciser qu'
"aucun agent de l’Institut, ni aucun ressortissant français ne se trouvait dans l’enceinte de l’Institut".

Alors que les combats se poursuivent depuis quatre semaines entre Israël et des factions palestiniennes, Israël mène, ce vendredi, de nouvelles frappes contre la bande de Gaza où l'armée israélienne poursuit ses opérations terrestres.


Tel Aviv a commencé, ce vendredi, à renvoyer des milliers de travailleurs palestiniens vers la bande de Gaza, selon la presse française.


Ce jeudi, le bureau de l'agence étatique française AFP dans la bande de Gaza a été gravement touché par une frappe israélienne, selon France Bleu.

Pour la 28ème journée d'affilée, l’armée israélienne poursuit une guerre dévastatrice contre Gaza, au cours de laquelle elle a tué 9 227 personnes parmi les Palestiniens, dont 3 816 enfants, en plus de 23 516 blessés.


Plus de 1 538 Israéliens ont été tués et 5 431 ont été blessés dans les attaques du Hamas, selon des sources officielles israéliennes. Le Hamas a également capturé au moins 242 Israéliens et veut les échanger contre plus de 6 000 prisonniers palestiniens, dont des enfants et des femmes, se trouvant dans les prisons israéliennes.


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